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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 10:13

Paru dans PasseportSanté.net le 8 avril 2016,

par

Les fausses promesses des faux sucres

Non seulement les édulcorants (faux sucres) n’aident pas la perte de poids, ils pourraient même causer des dommages dont augmenter le risque de diabète et de maladies cardio-vasculaires.

Le discours, encore populaire, que la prise de poids est le résultat de l’écart positif entre le nombre de calories ingérés et le nombre de calories dépensés, contribue énormément à la popularité des édulcorants à zéro calorie ou peu de calories.

Aspartame, sucralose, saccharine, acésulfame-potassium ont envahi nos produits alimentaires depuis les années 70 avec la promesse du « zéro calorie égale perte ou prévention de la prise de poids ». Mais 40 ans plus tard,  les édulcorants  ne semblent pas avoir rendu la marchandise. Voyons-y de plus près.

L’augmentation de la consommation d’édulcorants  entre 1970 et 2000 aux États-Unis a coïncidé avec l’augmentation de la prévalence de l’embonpoint et de l’obésité aux États-Unis. Dans une étude menée auprès de 23 000 Américains, on a constaté que les personnes qui boivent régulièrement des boissons avec édulcorants (sans sucre) ne réduisent pas, au bout du compte, leur apport calorique journalier comme ce qui aurait été supposé1. Plusieurs études ont démontré que remplacer le sucre par des édulcorants ne fait pas perdre de poids. Comment cela s’explique-t-il? Trois hypothèses circulent actuellement pour expliquer l’échec des succédanés à prévenir le surpoids ou à le diminuer.

1- Distorsion cognitive

La consommation de produits avec édulcorants peut créer une distorsion cognitive. En effet, la consommation d’aliments avec édulcorant étant perçu comme « faible en calorie et santé » peut nous donner bonne conscience et nous inciter  à consommer plus de d’autres aliments au cours de la journée. On peut se dire par exemple : « puisque j’ai pris une boisson gazeuse diète avec ma pizza, je peux me permettre une pointe de pizza de plus! ». Ce phénomène expliquerait en partie pourquoi les gens qui consomment des édulcorants ont au final un apport calorique équivalant à ceux qui n’en prennent pas.

2- Altération du métabolisme des vrais sucres

Les édulcorants déjouent les papilles gustatives. En prenant quelque chose qui goûte sucré, le cerveau s’attend à ce que ça procure des calories.  Dans une étude chez le rat réalisée dans les laboratoires du Dr. Swithers, une chercheure qui s’oppose aux édulcorants, les animaux soumis à une diète riche en édulcorants ne produisaient plus les mêmes réactions métaboliques lorsqu’ils étaient exposés à du vrai sucre2. En effet, ils ne produisaient plus les hormones pour éliminer le vrai sucre du sang et on observait une diminution des hormones de la satiété. La conséquence était notamment une élévation du taux de sucre sanguin. Cet affaiblissement des réactions physiologiques et métaboliques en présence de vrai sucre causé par les édulcorants chez les rats pourrait avoir de graves conséquences comme augmenter les risques de diabète et de maladies cardio-vasculaires3.  Avant de conclure a un tel effet, ces études devront être conduites chez l’humain. C’est à suivre.

3- Induction de l’intolérance au glucose par altération de la flore intestinale

En 2014, une étude publiée par la revue Nature4 a sonné l’alarme concernant l’impact des édulcorants sur l’intolérance au glucose. L’intolérance au glucose, précède souvent le diabète, c’est une difficulté du corps à gérer le glucose de façon adéquate. Elle se caractérise par un taux de glucose sanguin plus élevée que la normale mais pas suffisamment pour établir le diagnostic du diabète.

Cette étude donnait les résultats de plusieurs expérimentations sur le même sujet. En résumé, les souris qui avaient consommé des solutions d’édulcorants ont développé une intolérance au glucose. Pour évaluer l’impact des succédanés sur la flore intestinale, les chercheurs ont donné des antibiotiques aux souris dans le but d’éliminer leur flore intestinale. Aucune des souris « sans flore » n’est devenue intolérante au glucose après avoir pris la solution d’édulcorant. Une petite étude chez l’humain  (7 sujets) a démontré qu’en 6 jours d’une diète élevée en édulcorant (saccharin), 4 des 7 participants ont développé une intolérance au glucose. Les sujets n’ayant pas développé d’intolérance avaient une flore différente de ceux l’ayant développé. Il semble donc que la flore intestinale joue un rôle dans le métabolisme du glucose et que les édulcorants altèrent la flore intestinale. Évidemment, cette étude devra être reproduite à plus grande échelle afin de confirmer l’impact des édulcorants sur le risque de diabète.

Conclusion

Les preuves s’accumulent à l’effet que les édulcorants n’offrent pas d’avantage santé et pourraient même causer des problèmes. On le constate, quand il est question de poids et de santé, le simple calcul des calories ne suffit pas. Plutôt que d’utiliser les édulcorants pour remplacer le sucre tout en continuant à manger aussi sucré, il vaut mieux essayer de réduire sa consommation de sucres totales et d’améliorer la qualité globale de son alimentation pour réduire notre dépendance au goût sucré et mieux gérer son poids.

 

 

Références : 

1.Bleich SNWolfson JAVine SWang YC. Diet-beverage consumption and caloric intake among US adults, overall and by body weight.Am J Public Health. 2014 Mar;104(3):e72-8.

2.Davidson TL, et al. Intake of high-intensity sweeteners alters the ability of sweet taste to signal caloric consequences: implications for the learned control of energy and body weight regulation. Q J Exp Psychol (Hove) 2011;64:1430–1441. 

3.Swithers SE. Artificial sweeteners produce the counterintuitive effect of inducing metabolic derangements. Trends Endocrinol Metab. 2013 Sep;24(9):431-41.

4.Suez JKorem TZeevi DZilberman-Schapira GThaiss CAMaza OIsraeli DZmora NGilad SWeinberger AKuperman YHarmelin A,Kolodkin-Gal IShapiro HHalpern ZSegal EElinav E. Artificial sweeteners induce glucose intolerance by altering the gut microbiota. Nature. 2014 Oct 9;514(7521):181-6.

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 09:14
Article de La Lettre Santé Nature Innovation par Jean-Marc Dupuis, paru le 17.04.2016

 Il illustre parfaitement l'approche holistique d'un début de diabète de type 2

 

 

Jacques avait 60 ans et un gros ventre quand je l’ai rencontré.

Ses médecins lui avaient déjà diagnostiqué :


 

  • Un excès de cholestérol et de triglycérides 
     
  • Des marqueurs élevés d’inflammation 
     
  • De l’apnée du sommeil 
     
  • De la fatigue chronique 
     
  • De la dépression 
     
  • De l’hypertension 
     
  • De l’arthrose dans plusieurs articulations 
     
  • De l’impuissance 
     
  • Du diabète de type 2 
     
  • Une hypertrophie de la prostate qui lui donnait de fréquentes envies d’uriner et l’obligeait à se lever plusieurs fois chaque nuit.
     

Et Jacques avait pratiquement un médecin différent pour chacun de ces problèmes.

Mais au lieu de travailler tous ensemble, chaque médecin traitait chaque maladie comme si elle était dans une « bulle » à part.

 

Des pilules de toutes les couleurs

Jacques avalait chaque jour des dizaines de pilules de toutes les couleurs.

Son cardiologue lui avait donné une statine (médicament anticholestérol) contre son cholestérol et ses triglycérides.

Son médecin de famille lui avait prescrit de l’ibuprofène contre ses douleurs articulaires, et un antidépresseur contre sa dépression.

Il avait été consulter dans une « clinique du sommeil » qui l’avait mis sur une machine pour l’oxygéner correctement la nuit malgré son apnée du sommeil.

Son endocrinologue lui donnait deux types de médicaments pour stabiliser son taux de sucre sanguin.

Et finalement, son urologue lui donnait des médicaments contre l’hypertrophie de la prostate et un autre pour traiter à la fois ses problèmes d’urine et d’impuissance.

Entre toutes les consultations médicales et tous les médicaments avec leurs inévitables effets secondaires, je n’étais pas franchement étonné que Jacques se sente déprimé !

 

Personne ne peut connaître les effets sur vous des interactions médicamenteuses à long terme

ll n’existe aucune recherche sérieuse sur les effets de long terme de tant de médicaments combinés.

En effet, nous réagissons tous différemment aux médicaments, et il est techniquement impossible de déterminer les effets sur vous de tant d’interactions médicamenteuses sur le long terme – jusqu’à ce qu’un accident se produise.

Pourtant, des millions de personnes dans les pays occidentaux prennent autant de médicaments que Jacques, et parfois plus encore ! (Somnifères, anxiolytiques, anti-acides pour l’estomac, anticoagulants, stimulants cardiaques, etc.).

Il est devenu indispensable de vendre des boîtes spéciales aux personnes âgées afin qu’elles s’y retrouvent parmi les dizaines de pilules qu’elles doivent souvent prendre quotidiennement.

Voici le pilulier «arc-en-ciel » de la marque Anabox existe aussi en modèle « jumbo », encore plus gros !

Voici le pilulier «arc-en-ciel » de la marque Anabox existe aussi en modèle « jumbo », encore plus gros !

Est-ce raisonnable ? N’y a-t-il pas une autre voie ?

 

Votre médecin doit parfois jouer à Sherlock Holmes

Face à une personne comme Jacques, je recommande d’urgence une approche médicale « holistique », c’est-à-dire qui cherche la cause commune à l’ensemble de ces symptômes.

Qui considère la personne comme un tout, corps et esprit. Qui tient compte des relations entre les différentes parties du corps.

 

Tout s’explique…

Dans son cas, la cause commune de ses problèmes me semble claire, ou du moins fort probable : Jacques semble être atteint de « syndrome métabolique ».

Dans le syndrome métabolique, les cellules sont devenues résistantes à l’insuline.

Cela veut dire que, lorsque le taux de sucre dans le sang monte, les cellules ne l’absorbent plus.

Cela provoque un pic d’insuline qui favorise la prise de poids et l’accumulation de mauvaise graisse dans les viscères (ventre) et dans le foie.

L’excès chronique d’insuline entraîne la production de substances inflammatoires appelées cytokines… qui provoquent des douleurs dans les tissus, des gonflements et la destruction du cartilage.

Jacques étant en surpoids, les cartilages de ses genoux souffrent doublement, à cause de l’excès de pression qui pèse sur eux. Il n’est pas étonnant qu’il ait de l’arthrose.

Toujours à cause de l’inflammation, la paroi de ses artères souffre et il n’est pas étonnant qu’elles deviennent plus rigides et que sa tension monte, ainsi que son taux de cholestérol et de triglycérides.

Ayant trop de graisse dans le sang, il a accumulé de la graisse autour du cou, ce qui provoque son apnée du sommeil. Enfin, les tissus adipeux (graisseux) fabriquent naturellement de petites quantités d’hormones féminines (œstrogènes), ce qui provoque un gonflement de sa prostate et réduit sa virilité.

Tous ces problèmes sont à l’origine causés par le mode de vie, l’alimentation et certaines carences nutritionnelles.

Ainsi, je ne serais pas surpris que Jacques manque de vitamine D. En effet, manquer de vitamine D augmente la résistance à l’insuline et les risques d’arthrose, de fatigue, de dépression. Il manque aussi sans doute de vitamine B12, qui accroit encore la fatigue et la dépression, et donc la capacité de se reprendre en main.

Et pourtant, croyez-moi ou non, aucun des médecins de Jacques ne lui avait jamais demandé de faire mesurer son taux de vitamine D ou de vitamine B12 !

J’ai donc conseillé à Jacques de faire ces tests et, surprise, il manquait bel et bien de ces deux vitamines.

 

Jacques trouve la solution… et se débarrasse de ses médicaments

Après avoir lu sur mes conseils des numéros choisis d’Alternatif Bien-Être et des Dossiers de Santé & Nutrition, Jacques a décidé de lui-même d’améliorer sa sensibilité à l’insuline.

Pour cela, il s’est mis à manger plus de bonnes graisses et de protéines, moins de glucides (les 4 P : pains, patates, pâtes, pâtisseries). Il a aussi ajouté des fibres, des noix, des légumes et quelques fruits, un bon complément alimentaire de vitamine D, de vitamine B12 et d’oméga-3 à sa diète.

Il a redécouvert aussi les joies de la marche en pleine nature.

Et devinez quoi ? En six mois, Jacques a perdu 20 kg. Il a pu arrêter tous ses médicaments sauf ses médicaments contre le diabète (pour cela, il faudrait qu’il tente un régime encore beaucoup plus restrictif [1]).

Mieux encore : son taux de testostérone est remonté à la normale sans aucun médicament.

Le résultat est que sa qualité de vie s’est améliorée de façon spectaculaire ! Il dit qu’il se sent aujourd’hui mieux que lorsqu’il avait 30 ans !!

 

Être compréhensif avec les médecins

Actuellement, la pression administrative et financière qui pèse sur les professions médicales rend de plus en plus difficile de s’intéresser à l’histoire et à la personnalité d’un patient.

Les médecins sont pratiquement obligés de faire leur diagnostic rapidement, traiter les symptômes, et passer au suivant.

C’est exactement l’inverse dans la médecine chinoise, c'est pourquoi il me semble important de vous en parler. Au lieu de se concentrer sur les symptômes et de poser vite un diagnostic, le praticien commence par étudier en profondeur qui vous êtes, où et comment vous vivez.

Votre sommeil est-il profond ou agité ? Avez-vous récemment connu des émotions intenses ? Êtes-vous attiré par les nourritures sucrées, épicées, par l'amertume ou l'acidité ? Êtes-vous jeune ou vieux, pauvre ou riche ? Maigre ou gros, chevelu, cerné, musclé ? Habitez-vous un endroit chaud et sec, ou froid et humide ?

Je ne peux malheureusement pas résumer en quelques lignes les fruits d’une médecine qui s’est bâtie sur plus de 20 siècles !


A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 09:43

Bericht.

 

Hiermede eindigt mijn serie persoonlijke artikelen over type 2 diabetes.

Voortaan worden enkel korte mededelingen gepubliceerd , alsook medische artikelen van andere auteurs.

Lezers kunnen ook vragen stellen waarop ik zo goed als mogelijk zal trachten te antwoorden.

 

 

Door te klikken op het URL, https://..., krijg je rechtsreeks het artikel te lezen.

 

28) 15.04.2016 Voor de 4de verjaardag: mededeling & overzicht van alle artikelen http://lucvangermeersch.over-blog.com/2016/04/4de-verjaardag-bericht-overzicht-van-alle-artikelen.html

27) 22.08.2015 Hypoglycemie  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/08/hypoglycemie.html

26) 18.05.15 Patiënten vertellen: Waarom ben ik op insuline overgestapt ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/05/patienten-vertellen-waarom-ben-ik-op-insuline-overgestapt.html

25) 15.04.2015 Voor de tweede verjaardag: een overzicht van alle artikelen https://my.over-blog.com/write/64277607

24) 27.03.2015 Insulineresistentie http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/03/diabetes-t2-stoppen-insulineresistentie.html

23) 20.12.2014 Patiënten vertellen : Hoe geraakte ik 20 kg kwijt ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/12/patienten-vertellen-hoe-geraakte-ik-20-kg-kwijt.html

22) 16.11.2014 Diabetes T2 stoppen : 100 schakeringen van diabetes http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/11/diabetes-t2-stoppen-100-schakeringen-van-diabetes.html

21) 15.10.2014 Diabetes, kanker en stress: een verband http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/10/patientenverhalen-1-diabetes-kanker-en-stress-een-verband.html

20) 07.09.2014 De beste insuline produceren we zelf http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/09/diabetes-t2-stoppen-16-de-beste-insuline-produceren-we-zelf.html

19) 11.06.2014 De eerste symptomen van diabetes http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/06/diabetes-t2-stoppen-15-de-eerste-symptomen-van-diabetes.html

18) 24.04.2014 Insuline, deze onbekende http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/04/diabetes-t2-stoppen-14-insuline-deze-onbekende.html

17) 15.04.2014 Diabetes T2 stoppen viert zijn eerste verjaardag http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/04/diabetes-t2-stoppen-viert-zijn-eerste-verjaardag.html

16) 24.02.2014 Moet men meer eiwitten verbruiken om af te slanken? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/02/diabetes-t2-stoppen-13-moet-men-meer-eiwitten-verbruiken-om-af-te-slanken.html

15) 07.01.2014 Het essentiële over de voedingseiwitten http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/01/diabetes-t2-stoppen-12-het-essenti%C3%ABle-over-de-voedingseiwitten.html

14) 22.11.2013 Zijn alle vetten zo ongezond ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2013/11/diabetes-t2-stoppen-11-zijn-alle-vetten-zo-ongezond.html

13) 20.09.2013 De goede, de slechte, en de zeer slechte suikers http://lucvangermeersch.over-blog.com/diabetes-t2-stoppen-10-de-goede-de-slechte-en-de-zeer-slechte-suikers

12) 27.08.2013 De glycemische index http://lucvangermeersch.over-blog.com/diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-9

11) 27.07.2013 Hoe blijf ik mijn gewicht behouden na een dieet ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-8

10) 17.07.2013 Ik ben met Januvia® gestopt http://lucvangermeersch.over-blog.com/diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-7

9) 18.06.2013 De «lieverdjes» onder de antidiabetica mogelijk oorzaak van pancreaskanker http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-6-118572447.html

8) 11.06.2013 Goed en duurzaam vermageren: een leerschool http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-5-118422821.html

7) 30.05.2013 Waarom vermageren om T2 diabetes te keren? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-4-118165417.html

6) 24.05.2013 De goede en slechte methode om een diabetes aan te kondigen http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-3-118020205.html

5) 15.05.2013 Ik zit met diabetes: de psycho-emotionele schok http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-2-117819488.html

4) 10.05.2013 Waarom een nieuwe pagina over type 2 diabetes? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-1-117700158.html

3) 23.04.2013 Hoe liep ik mijn diabetes op? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-hoe-overwon-ik-mijn-diabetes-4-117316934.html

2) 16.04.2013 Wat betekent precies diabetes? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-hoe-overwon-ik-mijn-diabetes-3-117084251.html

1) 15.04.2012 Curriculul Vitae van Dokter Luc Vangermeersch http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-103470841.html

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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 09:40

Mise au point.

 

Ceci termine ma série d'articles personnels sur le diabète de type 2.

A l'avenir, seules des communications brèves seront publiées, ainsi que des articles médicaux d'autres auteurs.

Le lecteur intéressé aura toujours l'occasion de poser des questions. J'essayerai d'y répondre au mieux de mes compétences.

 

En cliquant sur l'URL: http://..., on a directement accès aux articles.

 

28) 15.04.2016 Récapitulatif des articles http://lucvangermeersch.over-blog.com/2016/04/le-blog-a-4-ans-recapitulatif-des-articles-mise-au-point.html

27) 22.07.2015 L'hypoglycémie http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/08/l-hypoglycemie.html

26) 18.05.2015 Le patient parle: Pourquoi suis-je passé à l'insuline ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/05/le-patient-parle-pourquoi-suis-je-passe-a-l-insuline.html

25) 14.04.2015 Récapitulatif des articles http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/04/2eme-anniversaire-recapitulatif-des-articles.html

24) 25.03.2015 L’insulinorésistance http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/03/vaincre-le-diabete-t2-l-insulinoresistance.html

23) 20.12.2014 Comment j’ai fait pour perdre 20 kg ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/12/le-patient-parle-comment-j-ai-fait-pour-perdre-20-kg.html

22) 04.11.2014 100 nuances de diabète http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/11/vaincre-le-diabete-t2-100-nuances-de-diabete.html

21) 13.10.2014 Diabète, cancer et stress : la relation http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/10/histoires-de-patients-1-diabete-cancer-et-stress-la-relation.html

20) 06.08.2014 La meilleure insuline est celle que l’on produit soi-même http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/09/vaincre-le-diabete-t2-16-la-meilleure-insuline-est-celle-que-l-on-produit-soi-meme.html

19) 10.06.2014 Les premiers symptômes du diabète http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/06/vaincre-le-diabete-t2-15-les-premiers-symptomes-du-diabete.html

18) 22.04.2014 L’insuline, cette inconnue http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/04/vaincre-le-diabete-t2-14-l-insuline-cette-inconnue.html

17) 15.04.2014 Vaincre le diabète T2 a un an http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/04/vaincre-le-diabete-t2-a-un-an.html

16) 24.02.2014 Faut-il consommer davantage de protéines pour perdre du poids ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/02/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-13-faut-il-consommer-davantage-de-prot%C3%A9ines-pour-perdre-du-poids.html

15) 06.01.2014 L’essentiel sur les protéines alimentaires http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/01/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-12-l-essentiel-sur-les-prot%C3%A9ines-alimentaires.html

14) 21.11.2013 Toutes les graisses sont-elles mauvaises ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2013/11/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-11-toutes-les-graisses-sont-elles-mauvaises.html

13) 20.09.2013 Les bons, les mauvais, et les très mauvais sucres http://lucvangermeersch.over-blog.com/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-10-les-bons-les-mauvais-et-les-tr%C3%A8s-mauvais-sucres

12) 27.08.2013 L’index glycémique http://lucvangermeersch.over-blog.com/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-maigrir-est-une-%C3%A9vidence-9

11) 26.07.2013 Comment éviter “l'effet yo-yo” d'un régime alimentaire ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-maigrir-est-une-%C3%A9vidence-8

10) 16.07.2013 J’ai arrêté le Januvia® http://lucvangermeersch.over-blog.com/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-maigrir-est-une-%C3%A9vidence-7

9) 18.06.2013 Les «chouchous» des antidiabétiques mis en examen pour risque de cancer http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-6-118571345.html

8) 11.06.2013 Maigrir bien et durablement: un apprentissage http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-5-118419255.html

7) 30.05.2013 Pourquoi faut-il maigrir pour inverser le diabète T2 ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-4-118163896.html

6) 23.05.2013 La bonne et la mauvaise méthode d’annoncer un diabète http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-3-118004123.html

5) 15.05.2013 J’ai le diabète: le choc psycho-émotionnel http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-2-117812090.html

4) 08.05.2013 Pourquoi une nouvelle page consacrée au diabète? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-n-1-pourquoi-une-nouvelle-page-consacree-au-diabete-117655036.html

3) 23.04.1013 Comment ai-je contracté le diabète ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-comment-j-ai-vaincu-mon-diabete-4-117316612.html

2) 16.04.2013 C’est quoi le diabète ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-comment-j-ai-vaincu-mon-diabete-3-116891441.html

1) 15.04.2013 Curriculum Vitae du Docteur Luc Vangermeersch http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-curriculum-vitae-luc-vangermeersch-113766212.html

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22 août 2015 6 22 /08 /août /2015 15:49

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Hypoglycemie

 

 

     Hypoglycemie, of abnormaal lage bloedsuikerspiegel, is de complicatie die diabetespatiënten, maar ook de behandelende artsen het meest vrezen. Zij is betrokken bij het merendeel van de noodinterventies bij diabetespatiënten onder behandeling, hetzij door insuline, hetzij door orale antidiabetica (hoofdzakelijk de sulfonylureumderivaten en de glinides die niet-sulfamide insulinesecretoren zijn). Komt hier niet ter sprake de reactieve hypoglycemie bij niet-diabetici.

 

     Hypoglycemie kan als mild en onschadelijk worden beschouwd, zolang de patiënt zichzelf kan verzorgen en snel zijn normale bloedsuikerspiegel kan herstellen. Gelukkig gebeurt dit meestal bij type 2 diabetes, maar significant minder bij type 1 diabetes bij wie hypoglycemie vaak relatief erger is. Hypoglycemie wordt ernstig vanaf het moment dat de tussenkomst van derde partijen is vereist [1].

 

     Symptomen van hypoglycemie verschijnen rond < 63 mg/dL (<3,5 mmol/L), maar dit is niet altijd het geval [2].

     Eens men zich onder 60 mg/dL bloedglucose bevindt (minder dan 3,3 mmol/L), kan een diabeticus zich in hypoglycemie beschouwen. Tussen 59 en 50 mg/dL (3,2-2,7 mmol/L), wordt de episode algemeen beschreven als matig en eenvoudig corrigeerbaar door de patiënt. Onder 50 mg/dL (<2,8 mmol/L), wordt het een echte urgentie en hypoglycemisch coma wordt duidelijk onder 30 mg/dL (<1,7 mmol/L) [3], [4].

 

De glucosemeter is onmisbaar om de glycemie te controleren: hier wijzen de 50 mg/dL of 2,7 mmol/L duidelijk op hypoglycemie.

De glucosemeter is onmisbaar om de glycemie te controleren: hier wijzen de 50 mg/dL of 2,7 mmol/L duidelijk op hypoglycemie.

     De gevoeligheid voor hypoglycemie verschilt van persoon tot persoon en ook van de ene naar de andere gebeurtenis, bijvoorbeeld afhankelijk van de snelheid van de bloedglucoseverlaging of van de frequentie van optreden van episodes, of nog van de hoeveelheid alcohol een persoon heeft ingenomen. Personen in hypoglycemie ervaren niet allen de symptomen op dezelfde manier en sommigen kunnen in een hypoglycemisch coma vallen zonder het zelfs te beseffen.

     Welke zijn nu de symptomen van hypoglycemie?

 

   Symptomen van hypoglycemie

 

     Ze zijn talrijk en het is belangrijk om het onderscheid te maken tussen :

 

    1) Stress gebonden lichamelijke symptomen veroorzaakt door de hypoglycemie: het gaat hier om de reactionele secretie van de tegen-regulatie hormonen (groeihormoon, glucagon, catecholaminen: adrenaline et noradrenaline, cortisol); vooral de catecholaminen zijn verantwoordelijk voor de adrenerge reactie, dus voor de neurovegetatieve ontregeling :

 

- een bleek gezicht

- hartkloppingen, tachycardie

- misselijkheid, nausea

- zweten, overmatig transpireren, een gevoel van warmte

- angst, nervositeit, prikkelbaarheid, tremoren, gebrek aan seksueel verlangen, verminderd libido [5]

 

     Deze symptomen treden vaak brutaal op en worden begunstigd door vasten en fysieke inspanning. Bij proefpersonen die een insuline-injectie krijgen, stelt men vast dat glucagon, adrenaline en groeihormoon worden uitgescheiden wanneer de bloedsuikerspiegel tot minder dan 65 mg/dL (<3,6 mmol /L) daalt. Cortisol wordt uitgescheiden wanneer de glucosespiegels tot onder 60 mg/dL (<3,3 mmol /L) dalen. De symptomen verschijnen wanneer de bloedglucosespiegel daalt onder 55 mg/dL (<3,0 mmol/L) [6].

 

 

     2) Symptomen die het gevolg zijn van de neuroglycopenie, d.w.z. neuronale stoornissen in de hersenen, veroorzaakt door het glucosegebrek (vooral wanneer de bloedglucosespiegel onder 50 mg/dL of 2,8 mmol/L daalt, cognitieve stoornissen onder 35 mg/dL of 2 mmol/L [7]). Hoewel divers, zijn ze over het algemeen gelijkaardig van de ene episode naar de andere bij dezelfde patiënt :

- een toestand van zwakte (vermoeidheid, asthenie) kan snel veranderen tot verlies van bewustzijn en hypoglycemisch coma

- hoofdpijn, duizelingen, draaierigheid

- een sterke behoefte om te eten, een dwingende honger

- moeilijkheden zich uit te drukken, om zich te concentreren op intellectueel vlak, om zich te bewegen (zwakte, benen wijken), onsamenhangende spraak

- veelvuldige en misleidende psychische stoornissen : acute verwardheid, agitatie, stemmings- en gedragsstoornissen (euforie, agressiviteit, verdriet), pseudo-ebrietas (toestand gelijkend op dronkenschap) ...

- soms ernstige neurologische stoornissen: hyperactiviteit, tremoren, focale of gegeneraliseerde convulsies, gevoelsstoornissen, paresthesie van een lid, hemiparese, periorale paresthesieën, gezichtsverlamming, motorische stoornissen, verminderde coördinatie van bewegingen, visuele stoornissen zoals dubbel zien (diplopie) of troebel zicht.

 

     3) Het hypoglycemische coma wordt gekenmerkt door :

- vaak een plotseling begin

- variabele diepte, soms heel diep

- vaak onrustig (agitatie), begeleid door overvloedig transpireren

- begeleid door tekenen van piramidale prikkeling en onderkoeling (hypothermie)

 

     Bij elke patiënt met verminderd bewustzijn van welke diepte ook, is het de algemene regel om direct de bloedsuikerspiegel te meten.

 

Hypoglycemie

 

 

   Wanneer de hypoglycemische aanval in de nacht plaatsvindt, kan dat leiden tot:

  • slapeloosheid of insomnia (die gelukkig een glycemische controle met de glucosemeter mogelijk maakt, zodat men kan overschakelen naar de juiste behandeling)
  • nachtzweten (nachtlakens of kleren nat), een warm gevoel
  • nachtmerries
  • vermoeidheid, prikkelbaarheid en verwarring bij het ontwaken

 

   Diagnose van hypoglycemie

 

     De diagnose van hypoglycemie is gebaseerd op de gelijktijdige detectie van tekens van neuroglycopenie en lage bloedsuiker, en het samengaand verdwijnen van de symptomen gedurende de normalisatie van de glycemie (Whipple triade).

    In deze definitie, verdienen twee punten de aandacht:

– de symptomen en de lage bloedsuikerspiegel moeten gelijktijdig voorkomen;

– specifieke neuroglycopenie-symptomen moeten worden onderscheiden van de weinig specifieke en wispelturige symptomen van de adrenerge reactie (neurovegetatieve stoornissen) die de hypoglycemie begeleiden.

    

     Zo is een geïsoleerde lage bloedsuikerspiegel niet voldoende om de diagnose te stellen: de normale bloedsuikerspiegel van een vrouw na 72 uur vasten kan 0,30 g/L (1,7 mmol /L) bedragen. De correctie van de symptomen na een zoete drank is, in het algemene geval buiten een diabetes, heel weinig specifiek.

 

     De meest gebruikte drempelwaarde van de bloedsuikerspiegel voor de diagnose van hypoglycemie buiten diabetes bedraagt 50 mg/dL (2,8 mmol/L). Bij diabetici is de waarde 60 mg/dL (3,3 mmol/L). [8]

 

 

   Duurzame ernstige hypoglycemie moet ten koste van alles worden vermeden:

 

     Een bloedglucose lager dan 20 mg/dL of 1,1 mmol/L en langer durend dan twee uur, kan celnecrose in de hand werken met onomkeerbare schade als gevolg. [9]

 

   Gevoeligheid voor hypoglycemie neemt af wanneer de aanvallen frequenter optreden.

 

     Zo zullen diabetici die lijden aan te frequente aanvallen van hypoglycemie, er steeds later en steeds zwakker de symptomen van voelen. Zij zullen later en met ernstiger episodes van hypoglycemie geconfronteerd worden: « In herhaalde episoden van hypoglycemie, vooral bij diabetici behandeld met insuline, liggen de drempels van de secretie van contra-regulatie hormonen lager, zodat de neurovegetatieve symptomen milder of vertraagd optreden, wat de symptomen van hersendysfunctie door neuroglycopenie op de voorgrond brengt. » [10]

 

   Hypoglycemie bij diabetici.

 

     Hypoglycemie wordt alleen waargenomen bij diabetici behandeld met insuline, sulfonylurea (dit zijn sulfamiden zoals glibenclamide, gliclazide, glimepiride, glipizide, enz.) of glinide (repaglinide).

 

     Hypoglycemie komt vaker voor bij diabetici die de therapeutische doelen (HbA1c <6,5-7%) benaderen. Bij diabetici behandeld met insuline, voor eenzelfde glycemisch niveau, veroorzaken snelle of langzame insuline-analogen iets minder hypoglycemie dan insuline zelf. Snelle insuline-analogen zijn : aspart, glulisine en lispro. Langzame zijn : detemir, glargine. [11]

 

     Een belangrijke hypoglycemie kan het risico op hart- en vaatziekten vermeerderen, waaronder repolarisatie- en hartritmestoornissen op het elektrocardiogram, voor een deel beïnvloed door de adrenerge piek [12]

 

   De oorzaken van hypoglycemie bij de diabeticus

 

   Bij patiënten met diabetes, kan hypoglycemie worden veroorzaakt door verschillende omstandigheden [13] :

  • gedragsveranderingen, verandering in leefgewoonten
  • psychische problemen
  • veranderingen in de therapeutische doses (bijna uitsluitend bij behandelingen door insuline, sulfonylurea en glinides)
  • overmatige insulinedosis vergeleken met de hoeveelheid werkelijk verbruikte koolhydraten
  • het verschuiven van een maaltijd, een te lichte of afwezige maaltijd
  • te lange periode tussen insuline-injectie (of het nemen van sulfonylureum) en inname van koolhydraten (verhoogd risico bij gastroparesis)
  • onverwachte fysieke activiteit of sterker dan verwacht, niet voorafgegaan door verlaging van de insulinedosis of door een rijkere koolhydraatmaaltijd
  • afname van de behoefte aan insuline tijdens de genezing van bijkomende evenementen zoals griep, chirurgie, het stoppen van een hyperglycemiërende therapie (vooral glucocorticoïden), enz. ...
  • overmatig alcoholgebruik, vooral nuchter
  • zeer warm weer (hittegolf) kan de bloedsuikerspiegel verstoren in de ene of andere zin. Enerzijds kan het een stress betekenen voor het lichaam, waarbij het glucosegehalte in het bloed kan verhogen (door het adrenerge effect). Maar in geval van minder extreme warmte kan het lichaam ook beter op insuline reageren, wat de glycemie dan integendeel doet dalen [14].

 

   Wat te doen in geval van een hypoglycemie ?

 

     Dit is een noodsituatie die onmiddellijk moet worden behandeld!


     Twee situaties kunnen zich voordoen :

 

1. Zodra de eerste tekenen van hypoglycemie worden gevoeld (bij voorkeur te bevestigen door capillaire bloedglucose) en de persoon bij bewustzijn gebleven is en zich alleen kan "behandelen", d.w.z. de lage bloedsuikerspiegel corrigeren, moet hij alle andere activiteiten stoppen en zich vooreerst "met suiker herbevoorraden". Als hij aan het rijden is, moet hij snel en veilig parkeren. Pas dan kan hij herbevoorraden maar niet te veel ! 15 gram koolhydraten zijn voldoende : bij voorbeeld 15 g dextrose, of 3 klontjes suiker, een glas vruchtensap, een glas niet-light frisdrank, 1 eetlepel jam of honing. Vermijd: chocolade of fruit, waardoor het hyperglycemiërend effect langzamer en minder constant is.

Er dient na 30 minuten een controle van de bloedglucose te gebeuren. Als de hypoglycemie aanhoudt, kan men opnieuw 15g snelle koolhydraten innemen.

 

2. Als de persoon niet in een positie verkeert om zich alleen te herbevoorraden met koolhydraten, dan is de tussenkomst van de omgeving nodig, natuurlijk steeds in spoed.

 

Mogelijke taferelen:

 

  1. De omgeving detecteert tekenen van hypoglycemie bij een semi-bewuste persoon die hypoglycemie ontkent: men moet zachtjes de persoon helpen zich aan suikers te bevoorraden, hoewel het niet altijd gemakkelijk is om zo iemand te overtuigen.
  2. Als de persoon bewusteloos is (coma, agitatie, convulsies ...): het is dan belangrijk dat hij/zij vooral geen suiker slikt of om het even wat anders: het voedsel kan in de luchtwegen passeren wat verstikking kan veroorzaken (slikpneumonie : pulmonaire aspiratie van voedsel of vocht in de longen)).
  3. Als de hypoglycemische persoon door insuline wordt behandeld en de helpende persoon heeft leren injecties geven, kan die een injectie van glucagon toedienen. Het is belangrijk om deze medicatie bij de hand te hebben en zich te oefenen in het geven van injecties om de dag van een crisis niet in paniek te slaan.
  4. Als men er niet in slaagt om de situatie tot een goed einde te brengen, kan men dan meteen contact opnemen met de medische hulpdiensten: 15 oproep van een vaste of 112 vanaf een mobiele telefoon in Frankrijk. Voor België en Nederland: 100 of 112. 112 is het medische noodoproepnummer voor heel Europa.

Ernstige hypoglycemische aanvallen die bovendien te frequent optreden, moet men proberen te begrijpen door de omstandigheden en oorzaken van de voorvallen te analyseren (vertraging in het nemen van een maaltijd, insulinedosis onvoldoende aangepast aan de maaltijd of de fysieke activiteit ...) en dit bespreken met de behandelende arts [15].

 

   Hypoglycemie buiten diabetes

 

     Er zijn veel gevallen van hypoglycemie die geen verband houden met diabetes, b.v. :

 

  • Alcoholisme (acuut, vaak massaal alcoholisme, vooral op de lege maag)
  • Ernstige nier- en leverinsufficiëntie
  • Bijnierschors- of adrenocorticotrope insufficiëntie
  • Medicaties (hypoglycemiërende middelen, maar ook andere medicamenten zoals quinine en derivaten, fenylbutazon, dextropropoxyfeen ...)
  • Tumorale hypoglycemie (vooral het insulinoma)

 

Omdat dit onderwerp niet echt binnen de bedoeling van dit artikel valt, verwijs ik de lezer naar de aangewezen literatuur voor meer details.

 

          Wordt vervolgd,

 

          Luc Vangermeersch, 22.08.2015

 

Bibliografie :

 

[7] Ibidem 5

[8] Ibidem 2

[10] http://campus.cerimes.fr/endocrinologie/enseignement/item206/site/html/cours.pdf (Collège de Enseignants d'Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques (CEEDMM) - Item 206 Hypoglycémie

[11] Ibidem 2

[13] Ibidem1 & 3

[15] http://www.afd.asso.fr/diabetique/glycemie/hypo (geraadpleegd in augustus 2015)

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22 août 2015 6 22 /08 /août /2015 14:55

Vaincre le diabète T2 (14): L'insuline, cette inconnue

 

 

L'hypoglycémie

 

     L’hypoglycémie, ou baisse anormale du taux de glucose sanguin, est la complication que les patients diabétiques, mais aussi les médecins traitants, craignent le plus. Elle est la cause majeure des interventions d’urgence à l’encontre d’une population diabétique sous traitement, soit par insuline, soit par médicaments antidiabétiques oraux (les sulfonylurées et les glinides ou insulinosécréteurs non sulfamidés principalement). Nous n’aborderons pas ici l’hypoglycémie réactionnelle des non diabétiques.

 

     Une hypoglycémie peut être considérée comme légère et sans danger, tant que le malade peut se soigner par lui-même et récupérer une glycémie normale rapidement. Ceci se passe heureusement dans la grande majorité des cas de diabète de type 2, mais nettement moins chez les diabétiques de type 1 chez qui beaucoup d’hypoglycémies sont relativement plus graves. L’hypoglycémie devient sévère à partir du moment où l’intervention de tierces personnes est requise [1].

 

     Les symptômes de l’hypoglycémie apparaissent autour de < 63 mg/dL (< 3,5 mmol/L) mais ce n’est pas toujours le cas [2].

     Sous la barre de 60 mg/dL de glucose dans le sang (moins de 3,3 mmol/L), un diabétique peut se considérer en hypoglycémie. Entre 59 et 50 mg/dL (3,2-2,7 mmol/L), l’épisode est généralement qualifié de modéré et facilement corrigible par le patient. Sous les 50 mg/dL (<2,8 mmol/L), l’urgence devient pressante et le coma hypoglycémique est patent sous les 30 mg/dL (< 1,7 mmol/L) [3], [4].

Le glucomètre est indispensable pour contrôler sa glycémie: ici, 50 mg/dL ou 2,7 mmol/L indiquent clairement une hypoglycémie.

Le glucomètre est indispensable pour contrôler sa glycémie: ici, 50 mg/dL ou 2,7 mmol/L indiquent clairement une hypoglycémie.

     La sensibilité à l’hypoglycémie diffère d’une personne à l’autre et aussi d’une circonstance à l’autre, par exemple en fonction de la rapidité de cette baisse glycémique, ou de la fréquence de survenue des épisodes, ou encore de la quantité d’alcool que la personne a ingurgitée. Toutes les personnes en hypoglycémie ne ressentent pas ces symptômes de la même façon et certaines peuvent tomber dans un coma hypoglycémique sans même s’en rendre compte.

     Quels sont maintenant les symptômes de l’hypoglycémie ?

 

Symptômes de l’hypoglycémie

     Ils sont multiples et il est important de les distinguer en :

 

  1. Symptômes physiques liés au stress provoqué par l’hypoglycémie : il s’agit par la sécrétion réactionnelle d’hormones de contre-régulation (l’hormone de croissance, le glucagon, les catécholamines : adrénaline et noradrénaline), le cortisol. Les catécholamines surtout sont responsables de la réaction adrénergique, donc du dérèglement neurovégétatif :

- pâleur du visage

- palpitations, tachycardie

- nausées

- sueurs, transpiration excessive, sensation de chaleur

- anxiété, nervosité, irritabilité, tremblements, absence de désir sexuel, baisse de la libido[5]

 

     Ces symptômes, souvent brutaux, sont favorisés par le jeûne et l’exercice physique. A noter que lors de la baisse de la glycémie suite à une injection d’insuline chez des témoins, on observe que le glucagon, l’adrénaline et l’hormone de croissance sont sécrétés lorsque la glycémie tombe en dessous de 65 mg/dL (< 3,6 mmol/L). Le cortisol est sécrété lorsque la glycémie descend en dessous de 60 mg/dL (< 3,3 mmol/L). Les symptômes apparaissent lorsque la glycémie est inférieure à 55 mg/dL (< 3,0 mmol/L) [6].

 

2) Symptômes témoignant d’une neuroglucopénie, c.à d. d’une souffrance des neurones du cerveau liée au manque de glucose (surtout lorsque la glycémie descend en dessous de 50 mg/dL ou 2,8 mmol/L. Des troubles cognitifs peuvent apparaître en dessous de 35 mg/dL ou 2 mmol/L [7]). Bien que divers, ces symptômes sont généralement similaires d’un épisode à l’autre chez un même patient :

 

- état de faiblesse (fatigue, asthénie) pouvant évoluer rapidement jusqu’à la perte de conscience et au coma hypoglycémique

- maux de tête, vertiges, étourdissements

- forte envie de manger, faim impérieuse

- difficultés à s’exprimer, à se concentrer intellectuellement, à bouger (faiblesse, les jambes se dérobent), discours incohérent

- troubles psychiatriques, multiples et trompeurs : confusion aiguë, agitation, troubles de l’humeur et du comportement (euphorie, agressivité, tristesse), état pseudo-ébrieux...

- troubles neurologiques parfois sévères : hyperactivité, tremblements, convulsions focales ou généralisées, troubles sensitifs, paresthésies d’un membre, hémiparésie, paresthésies péribuccales, paralysie faciale, troubles moteurs, troubles de la coordination des mouvements, troubles visuels tels que la diplopie ou une vision trouble.

 

3) Le coma hypoglycémique se caractérise par :

 

- un début souvent brutal

- de profondeur variable, parfois très profond

- souvent agité, accompagné de sueurs profuses

- accompagné de signes d’irritation pyramidale et d’hypothermie

 

Chez tout patient présentant des troubles de conscience de quelque profondeur que ce soit, la règle générale est de mesurer immédiatement la glycémie.

 

 

 

L'hypoglycémie

Lorsque la crise d’hypoglycémie survient la nuit, elle peut provoquer :

 

  • des insomnies (ce qui permet heureusement de faire un contrôle glycémique au glucomètre, puis de passer au traitement approprié)
  • des sueurs nocturnes (draps de lit ou vêtements trempés), une sensation de chaleur
  • des cauchemars
  • de la fatigue, de l’irritabilité et de la confusion au réveil

 

Le diagnostic de l’hypoglycémie

 

     Le diagnostic d’hypoglycémie repose sur la constatation simultanée de signes de neuroglucopénie et d’une glycémie basse, et sur la disparition des symptômes lors de la normalisation de la glycémie : (triade de Whipple).

 

Dans cette définition, deux points méritent l’attention :

– les symptômes et la glycémie basse doivent être simultanés ;

– les symptômes spécifiques de neuroglucopénie doivent être différenciés de ceux, peu spécifiques et inconstants, de la réaction adrénergique (troubles neuro-végétatifs) qui accompagne l’hypoglycémie.

     Ainsi, une glycémie basse isolée ne suffit pas à poser le diagnostic : la glycémie normale d’une femme après 72 heures de jeûne peut atteindre 0,30 g/L (1,7 mmol/ L). La correction des symptômes après prise d’une boisson sucrée est, dans le cas général en dehors du diabète, de bien peu de spécificité.

 

     Le niveau « seuil de glycémie » habituellement retenu pour le diagnostic d’une hypoglycémie en dehors du diabète est de 0,50 g/L (2,8 mmol/L). Chez le diabétique, la valeur retenue est de 0,60 g/L (3,3 mmol/L).[8]

 

Une hypoglycémie sévère durable doit être évitée à tout prix :

 

     Une glycémie inférieure à 20 mg/dL ou 1,1 mmol/L pendant plus de deux heures peut induire une nécrose cellulaire responsable de séquelles irréversibles. [9]

 

La sensibilité à l'hypoglycémie diminue au fur et à mesure de la survenue des crises.

 

     Ainsi, les diabétiques souffrant d’hypoglycémies trop fréquentes en ressentiront les symptômes de plus en plus tard et de moins en moins forts. Ils s'exposeront à la survenue d'hypoglycémies plus graves par la suite: « Lors de la répétition des épisodes d’hypoglycémie, en particulier chez le diabétique traité par insuline, les seuils de sécrétion des hormones de contre-régulation s’abaissent, les symptômes neurovégétatifs s’atténuent, ou sont retardés, de sorte que les symptômes de dysfonction cérébrale passent alors au premier plan. »[10]

 

L’hypoglycémie chez le diabétique.

 

     Les hypoglycémies ne s’observent que chez les diabétiques traités par l’insuline, les sulfonylurées (sulfamides hypoglycémiants tels que glibenclamide, gliclazide, glimépiride, glipizide, etc.) ou le glinide (répaglinide).

 

     Les hypoglycémies sont plus fréquentes chez les diabétiques proches des objectifs thérapeutiques (HbA1c < 6,5-7 %). A niveau glycémique égal chez les diabétiques traités par insuline, les analogues de l’insuline, rapides (asparte, lispro et glulisine) ou lents (détémir, glargine) s’associent à un peu moins d’hypoglycémies que l’insuline.[11]

 

     Une hypoglycémie significative peut accroître le risque de maladie cardiovasculaire, notamment des troubles de repolarisation à l’électrocardiogramme et des troubles du rythme médiés en partie par un pic adrénergique[12]

 

Les causes d’hypoglycémie chez le diabétique

 

     Chez les patients diabétiques, l’hypoglycémie peut être causée par une variété de circonstances [13] :

 

  • changements de comportement, d’habitudes, de style de vie
  • problèmes psychologiques
  • changements dans les doses thérapeutiques (presque exclusivement les traitements par insuline, sulfonylurées et glinides)
  • dose d’insuline excessive par rapport à la quantité de glucides réellement consommée
  • décalage d’un repas, repas trop léger ou absence d’un repas
  • délai trop long entre l’injection d’insuline (ou la prise de la sulfonylurée) et l’ingestion de glucides (risque majoré par la gastroparésie)
  • activité physique imprévue ou plus forte que prévue, non précédée d’une diminution de dose d’insuline ou d’un repas plus riche en glucides
  • diminution des besoins en insuline lors de la guérison d’événements intercurrents tels que la grippe, une chirurgie, l’arrêt d’un traitement hyperglycémiant (en particulier les glucocorticoïdes), etc…
  • absorption trop grande d’alcool, surtout à jeun
  • un temps très chaud (chaleur caniculaire) peut déséquilibrer la glycémie dans un sens comme dans l'autre, en constituant un stress pour l'organisme, ce qui peut augmenter le taux de sucre dans le sang (effet adrénergique). Mais en cas de chaleur moins extrême, le corps réagit mieux à l'insuline, ce qui peut au contraire diminuer la glycémie [14].

 

Que faire en cas d’hypoglycémie ?

 

Il s’agit d’une situation d’urgence qu’il faut traiter immédiatement !


Deux situations peuvent se présenter :

 

1. Dès que les premiers signes de l’hypoglycémie se font sentir (à confirmer par une glycémie capillaire de préférence) et que la personne est consciente et peut se « traiter » seule, c.à d. corriger sa glycémie trop basse, elle doit arrêter toute autre activité et se « resucrer » avant tout. Si elle est en voiture, elle doit se garer rapidement et en toute sécurité. Ensuite, elle peut se resucrer mais pas trop ! 15 grammes de glucides suffisent : 15 g de dextrose, par exemple, ou 3 morceaux de sucre, un verre de jus de fruit, un verre de soda non light, 1 cuillère à soupe de confiture ou de miel. A éviter : le chocolat ou les fruits, dont l’effet hyperglycémiant est plus lent et moins constant.

Il faut contrôler la glycémie capillaire après 30 minutes. Reprendre 15 g de glucides rapides si l’hypoglycémie persiste.

 

2. Si la personne n’est pas en état de se resucrer seule, l’intervention de l’entourage s’impose, toujours en urgence.

Éventualités :

  1. L’entourage détecte les signes de l’hypoglycémie chez une personne semi-consciente qui nie faire une hypoglycémie : il faut aider en douceur la personne à se resucrer, même si la convaincre n’est pas toujours chose facile.
  2. Si la personne est inconsciente (coma, agitations, convulsions…) : il ne faut surtout pas qu’elle avale du sucre ou quoi que ce soit d’autre: l’aliment risquerait de passer dans les voies respiratoires et de l’étouffer (pneumopathie d’aspiration de nourriture ou de liquide dans les poumons).
  3. Si la personne est traitée par insuline et que vous savez faire une injection, vous pourrez pratiquer une injection de glucagon. Il est important d’avoir ce médicament sous la main et de s'entraîner à faire des injections afin de ne pas paniquer le jour de la crise.
  4. Si l’on ne parvient pas à gérer la situation, contacter les secours: composer le 15 depuis un téléphone fixe pour toute urgence médicale ou le 112 depuis un téléphone portable (pour la France). Pour la Belgique : 112 ou 100. Le 112 est le numéro d’appel d’urgence médicale valable pour toute l’Europe.

 

En cas de crises d’hypoglycémie sévère, surtout si elles sont fréquentes, il faut chercher à comprendre le malaise hypoglycémique en analysant les circonstances et les causes de la survenue (retard dans la prise d’un repas, dose d’insuline inadaptée au repas ou à l’activité physique...) et en discuter avec votre médecin[15].

 

 

Hypoglycémies en dehors du diabète

Il existe de nombreux cas d’hypoglycémie non liée à un diabète, par exemple :

  • L’alcoolisme (alcoolisation aiguë, souvent massive, à jeun)
  • L’insuffisance rénale et hépatique sévère
  • L’insuffisance surrénale ou corticotrope
  • Les médicaments (les hypoglycémiants, mais aussi d’autres médicaments tels que la quinine et ses dérivés, la phénylbutazone, le dextropropoxyphène…)
  • Les hypoglycémies tumorales (surtout l’insulinome)

 

Comme ce sujet n’entre pas vraiment dans le cadre de cet article, je vous réfère à la littérature scientifique appropriée pour en savoir plus.

 

A suivre,

 

Luc Vangermeersch, le 22.08.2015

 

Bibliographie :

 

[1] http://www.medscape.com/viewarticle/839814?src=wnl_edit_tpal&uac=202285ET (consulté en juillet 2015)

[2] https://www.google.fr/#q=crit%C3%A8res+de+l%27hypoglyc%C3%A9mie (consulté en août 2015)

[3] http://www.sfendocrino.org/article/390/item-206-ndash-hypoglycemie (consulté en juillet 2015)

[4] http://www.medecine-et-sante.com/maladiesexplications/comahypoglycemique.html (consulté en août 2015)

[5] http://www.dieponline.be/fr/vivre-avec/desir-sexuel-mais... (consulté en août 2015)

[6] http://campus.cerimes.fr/endocrinologie/enseignement/item206/site/html/cours.pdf (consulté en août 2015)

[7] Ibidem 5

[8] Ibidem 2

[9] https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoglyc%C3%A9mie (consulté en juillet 2015)

[10] http://campus.cerimes.fr/endocrinologie/enseignement/item206/site/html/cours.pdf (Collège de Enseignants d'Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques (CEEDMM) - Item 206 Hypoglycémie

[11] Ibidem 2

[12] http://www.diabetologie-pratique.com/emaildirect/ada-2015/articles/hypoglycemie-quand-lecg-tremble-chez-le-patient-dt2 (consulté en août 2015)

[13] Ibidem1 & 3

[14] http://www.e-sante.fr/diabete-chaleur-maintenir-sa-glycemie-en-ete/actualite/1242 (consulté en août 2015)

[15] http://www.afd.asso.fr/diabetique/glycemie/hypo (consulté en août 2015)

 

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 17:23

Diabète insuline usage unique seringue tourné dans le muscle sous-cutané abdomen isolé sur fond blanc Banque d'images - 8540171

Bron: http://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/insuline.html

 

 

 

 

Patiënten vertellen :

Waarom ben ik op insuline overgestapt ?

 

 

Van de 3.000.000 type 2 diabetespatiënten die Frankrijk vandaag telt, worden er 450 000 - 500 000 behandeld met insuline, dat wil zeggen ongeveer 20% van deze populatie [0].

 

Toch zijn veel type 2 diabetici terughoudend om op insuline over te schakelen, en dit om verschillende redenen: de angst voor de prik, de pijn die het zou uitlokken, een gevoel van mislukking, wat zullen de anderen denken?, het verlies van autonomie, een gehandicapt sociaal leven, angst voor stigmatisering als men zich in het openbaar injecteert, gewichtstoename, enz. ... En wat betreft de hypoglycemie: deze is evenveel door de patiënt als door de arts gevreesd.

 

Hoewel ik, na bijna 20 jaar evolutie van mijn diabetes, volgens de gebruikelijke normen die nog steeds van kracht zijn, blijkbaar geen enkele reden had om een behandeling met insuline te beginnen, heb ik dat ongeveer 1 jaar geleden toch gedaan. Om welke redenen? Wat heeft me gemotiveerd? Het beantwoorden van deze vragen is het onderwerp van dit artikel.

 

Volgens de officiële criteria, bieden de meeste artsen pas insuline aan hun patiënten als de meest effectieve standaard behandeling met dieet en orale antidiabetica het niet meer mogelijk maakt om de geglycosyleerde hemoglobine (HbA1c) onder de 6,5-7% te behouden. Sommige (niet alle), wachten zelfs af dat ze meer dan 8-9% bedraagt.

Geglycosyleerde hemoglobine weerspiegelt de gemiddelde bloedglucose (hier uitgedrukt in g/L) over een periode van 3 maanden.

Geglycosyleerde hemoglobine weerspiegelt de gemiddelde bloedglucose (hier uitgedrukt in g/L) over een periode van 3 maanden.

Bron : https://www.google.fr/#q=h%C3%A9moglobine+glyqu%C3%A9e

 

 

 

Echter, door een eetgewoonte arm aan koolhydraten aan te wenden en op basis van slechts twee orale antidiabetica (metformine en glibenclamide — zelfs niet bij maximale dosis —), kwam ik tot een daling van mijn HbA1c op 4,7% sinds eind 2012. Een gehalte dat door de geraadpleegde diabetologe als "meer dan perfect, zelfs te perfect" werd bestempeld…

Waarom, in deze omstandigheden, toch naar insuline overschakelen?

Een aantal redenen hebben mij gemotiveerd :

Ik nam glibenclamide (Daonil®, Euglucon®). Het betreft een insuline-secreterend oraal antidiabeticum behorend tot de bloedsuikerverlagende sulfonamiden (sulfonylureumderivaten[1]), dat wil zeggen dat het de secretie van insuline door de pancreas krachtig stimuleert met als doel snel lagere bloedglucosewaarden te bereiken. Dit effect is afhankelijk van de aanwezigheid van actieve β-cellen in de pancreaseilandjes.

 

Deze werking van glibenclamide is duidelijk minder wenselijk dan die van geneesmiddelen die de werking van insuline sensibiliseren, zoals bijvoorbeeld metformine (Glucophage®). In feite, stelt glibenclamide verscheidene problemen :

 

  1. Zijn werking is zo sterk dat het een gevaarlijke daling van de bloedglucose (of hypoglycemie) kan veroorzaken, vooral wanneer hij ongepast wordt genomen of wanneer men een maaltijd overslaat of met vertraging inneemt. Deze bijwerking wordt slechts zeer zelden gezien bij hen die metformine gebruiken. Daarentegen kan insuline hetzelfde effect hebben.
  2. Glibenclamide dwingt een al overbelaste pancreas om nog meer insuline te produceren, wat op korte of middellange termijn kan leiden tot een volledige depletie van de overblijvende β-cellen. Deze kunstmatig gecreëerde hyperinsulinemie is nonsens in de behandeling van type 2 diabetes, waarbij het probleem elders ligt, namelijk op het niveau van de insulineresistentie. Daarentegen, verlicht insuline de β-cellen door ze op rust te brengen.
  3. Sulfonylurea en soortgelijke medicijnen stimuleren de productie van insuline, of het lichaam deze laatste nodig heeft of niet, of we een maaltijd innamen of niet. Deze overproductie van insuline, meer dan de behoeften, is schadelijk voor de diabeticus : zij verergert de insulineresistentie en is de oorzaak van dyslipidemie (vergezeld van gewichtstoename), van een hyperaggregatie van de bloedplaatjes en een afremmen van de fibrinolyse, die tot de ontwikkeling van pro-trombotische voorwaarden leid en het bed vormt van de vasculaire complicaties die de diabetes vergezellen[2].
  4. Sulfonylurea zoals glibenclamide tasten ook de bloedsomloop aan ter hoogte van het hart en elders, door het sluiten van de kaliumkanalen (ATP-gevoelig) die normaal de bloedvaten dienen te ontspannen. Omdat ze bijdragen aan de regulering van de duur van de actiepotentialen in de hartspier, kan een disfunctie van de kaliumkanalen fatale hartritmestoornissen veroorzaken [3]. Aangetoond is dat sulfonylurea een verhoging van de sterfte veroorzaken alle oorzaken bij elkaar genomen, waaronder de sterfgevallen als gevolg van hart- en vaatziekten en kanker [4].
  5. Sulfonylurea vergemakkelijken de vernietiging van β cellen door verhoging van een giftige stof, amyloïd genaamd [5]. Amyloïde afzettingen met een soortgelijke structuur zijn betrokken bij tal van degeneratieve ziekten zoals de ziekte van Alzheimer onder andere [6].
  6. De meeste sulfonylurea hebben een "antabuse" effect[7], wat zeer onaangenaam kan uitvallen bij het drinken van een glas wijn tijdens de maaltijden.

Om deze uitweiding over sulfonylurea te concluderen, lijkt het zelfs duidelijk contraproductief om nog producten voor te schrijven die de β-cellen uitputten en zelfs vernietigen, terwijl het verkrijgen van een normalisatie van de glycemie op andere manieren perfect mogelijk is. Dit laat dan toe om de verzwakte of beschadigde resterende β-cellen te herstellen. Sulfonylurea hebben dus niet langer hun plaats in de behandeling van diabetes [8].

Volgende vraag: waardoor glibenclamide vervangen ?

Ik heb echt alles geprobeerd.

Voorheen, tijdens de periode vanaf de diagnose van mijn diabetes in 1997 tot eind 2012, had ik wel gepoogd om meerdere orale antidiabetica te associëren om mijn medicijnenbehandeling te perfectioneren. Dat behoorde tot de officiële aanbevelingen. Naast de metformine (Glucophage) en de hypoglycemiërende sulfonamiden [9], nam ik achtereenvolgens acarbose[10], glitazone[11], glinide[12], incretine verhogende geneesmiddelen [13].

Om verschillende redenen (bijwerkingen, onvoldoende werking), heb ik deze behandelingen in de steek gelaten. Ik was erg teleurgesteld door de medicinale behandelingen.

Inderdaad bleven de resultaten van de glycemische controles naar mijn wens grotendeels onvoldoende. Ondanks een dergelijke allesomvattende behandeling met geneesmiddelen naast het conventionele dieet — ik had 14 kg aan gewicht verloren — , bleef ik hyperglycemie vertonen zowel postprandiaal als nuchter. Dit laatste teken betekende dat mijn lever 's nachts te veel glucose aan het produceren was (gluconeogenese) en dat de ochtendbloedsuikerspiegel te hoog bleef (ochtendfenomeen).

Ik nam toen drie maatregelen :

  1. De totale stop van snel absorbeerbare koolhydraten die werden vervangen door kleine hoeveelheden koolhydraten met een lage glycemische index en lading.
  2. Een inname van hypoglycemiërende medicijnen teruggebracht tot 3 x 850 mg metformine voor elke maaltijd (als basismedicament) en glibenclamide, ½ tablet 2,5 mg laat in de avond om de nachtelijke en ochtendproductie van bloedglucose te verminderen.
  3. De invoering van een dagelijks programma lichaamsbewegingen van minimum een uur per dag.

Onder deze behandeling verkreeg ik een ideale HbA1c van 4,7% tot 5,0% sinds het einde van 2012 tot heden.

Maar ik nam nog altijd glibenclamide... en met hem, verzamelde ik ook zijn nadelen. Waaronder een uitputting van de endogene insulineproductie door de β-cellen van mijn alvleesklier [14]. En langzaam voelde ik mijn diabetes verergeren [15] : het werd tijd om de grote stap te nemen en de vicieuze cirkel waarin ik was vastgelopen te doorbreken !

In juni 2014, ben ik op insuline overgestapt.

Insuline is de meest natuurlijke, de sterkste en de beste remedie in ons bezit tegen diabetes. Zij is de natuurlijkste omdat ze, door haar structuur, het sterkst gelijkt op de hypoglycemiërende molecule die door ons eigen lichaam wordt geproduceerd. Zij is sterker dan glibenclamide en kan de laatste vervangen. Zij is ook veel beter omdat zij, van alle andere anti-diabetes geneesmiddelen, het meest effectief is voor het verlagen van de HbA1c en relatief nauwkeurig en punctueel kan worden bepaald (men zegt 'titreren'), zodat haar werking het best de normale fysiologie van glucose nabootst bij een niet-diabeticus. Zo leidt zij niet tot ongewenste hyperinsulinemie net als glibenclamide.

Bovendien maken insuline-injecties het mogelijk om de resterende β-cellen wat met rust te laten, ze te laten uitblazen en zelfs degene die niet zijn bezweken onder de hevige werking van de perorale antidiabetica die de resterende insulinereserves tot op de bodem opgebruiken, te herstellen.

De introductie van insuline gebeurt vaak te laat bij chronisch ontregelde patiënten met een HbA1c gemiddeld tegen 9%, dit in een een fase waarin 60% van hen al aan de suikerziekte gerelateerde microvasculaire en/of neuropathische complicaties lijden. Echter deze complicaties verschijnen al voor lagere drempels van geglycosyleerde hemoglobine (6,5-7%)[16].

Een Amerikaanse auteur, Richard K. Bernstein[17], citeert een uit 2006 daterende lange-termijn studie waar 7 321 niet-diabetici betrokken zijn, waarin wordt aangetoond dat voor iedere 1% stijging van de HbA1c boven 4,5%, de incidentie van coronaire hartziekten 2,5 maal hoger is. Uit hetzelfde onderzoek blijkt dat voor iedere 1% stijging van de HbA1c boven 4,9%, de sterfte met 28% stijgt.

 

Insuline: voor- en nadelen.

Volgens een observatie meldt 66% van de type 2 diabetespatiënten zich in het algemeen beter te voelen onder insuline en 77% is ervan overtuigd dat deze behandeling helpt om de bloedsuikerspiegel te controleren [18]. Zelf heb ik op grote schaal deze effecten gevoeld. Ik ben erin geslaagd om onder insuline een ideale HbA1c van 4,8% te behouden dank zij een striktere glycemische controle, en sindsdien zag ik een aantal symptomen die verband houden met diabetes terugvallen of stabiliseren:

  • Een groter gevoel van algemeen welzijn, vooral wanneer de bloedsuikerspiegel gestabiliseerd is tussen de 80 en 90 mg / dL (4,4 - 5 mmol / L);
  • Een minder verstoorde slaap, in het bijzonder door het verminderen van de gluconeogenese 's nacht en het verzwakken van het ochtendfenomeen;
  • Het verdwijnen van de symptomen van glaucoom;
  • Betere seksuele prestaties dan voorheen;
  • Een significante verbetering van de bloedlipiden in het algemeen, van de HDL-cholesterol of goede cholesterol in het bijzonder [19];
  • Een beter bestuurbare arteriële hypertensie;
  • Minder hartkloppingen.


Het grote nadeel van insuline blijft het risico op hypoglycemie.

Dit risico kan echter worden overwonnen door middel van verschillende maatregelen:

  • Een fijn afgestelde en de juiste titratie van de insulinebehandeling; dit vereist een strikte en regelmatige glycemische zelfcontrole bij elke evaluatie;
  • De verschijning van de nieuwe basale insulines met minder risico op hypoglycemie;
  • Een bij elke maaltijd goed gevolgd voedingsprogramma, inclusief een voldoende beperking (maar niet volledig) van de koolhydraten (vooral de snel geabsorbeerde) om grote schommelingen van de glycemie te vermijden;
  • Een praktische en uitgebreide inleiding tot de insulinetherapie, gevolgd door voldoende leertijd, hetzij in het kader van een gestructureerd zorgtraject of onder individuele begeleiding op een medisch plan, met, indien mogelijk, een permanente ondersteuning door de begeleidende personen.

Dit alles impliceert een zekere terughoudendheid die sommige type 2 diabetici afschrikken om op insuline over te gaan... Dit is begrijpelijk, maar toch is het vaak de moeite waard !

 

   Wordt vervolgd…

 

     Luc Vangermeersch,  27 mei 2015.

 

 

Bibliografie :

 

 

[0] http://www.diabetologie-pratique.com/emaildirect/sfd-2015/articles/diabete-de-type-2-les-difficultes-de-linsulinotherapie (gepubliceerd op 25 maart 2015; geraadpleegd in april 2015)

[1] Andere moleculen behorend tot de klasse van de sulfonylurea zijn : chlorpropamide, tolbutamide, tolazamide (eerste generatie) ; glipizide, gliclazide, glibenclamide, glimépiride, gliquidone (tweede generatie); Nvdr.

[3] http://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_potassique (geraadpleegd in april 2015)

[4] Bernstein R., «Dr. Bernstein’s Diabetes Solution», Newly Revised and Updated; Ed. Little, Brown and Company, 2011, p.248.

[5] Ibidem 5, p.249.

[7] Het Antabuse-effect wordt gekenmerkt door verschillende symptomen: rood worden, vasomotorische flushing, vasodilatatie, hoofdpijn (pulserend), misselijkheid, braken, tachycardie, dyspneu, transpireren, vertigo, duizeligheid, wazig zicht, zich onwel voelen, zwakte, electrocardiografische veranderingen, pijn in de borst, verwarring en ataxie. De naam komt van het effect van de Amerikaanse handelsnaam voor disulfiram, Antabuse®. Het wordt veroorzaakt door het gelijktijdig gebruik van alcohol en bepaalde geneesmiddelen, in het bijzonder disulfiram en metronidazol.

[8] Ibidem 5, p.249.

[9] Onder de hypoglycemiërende sulfonamiden, nam ik vooral glibenclamide (Daonil, Euglucon), maar ook, voor een tijd, gliclazide (Diamicron), gliquidon (Glurenorm), glimepiride (Amarel).

[10] Acarbose: Ik nam Glucobay en Glucor (periodisch)

[11] Onder de glitazonen (syn. thiazolidinedionen), nam ik alleen rosiglitazon (Avandia).

[12] De ingenomen glinide was repaglinide (NovoNorm). Zijn werking is vergelijkbaar met die van hypoglycemiërende sulfonamiden, hoewel de structuur anders is.

[13] Medicijnen die het incretine-effect doen toenemen: ik nam een DPP-4 inhibitor (m.a.w. een gliptine), sitagliptine (Januvia) en een incretinemimeticum: injecties van liraglutide (Victoza).

[14] Blijkt uit een zeer laag peil van insuline (insulinemie 2,79 mIE / L op 01.07.2013; referentiewaarde: 1,9-23 mIE / L) en vooral een C-peptide in de buurt van nul (0,12 μg/L op 01.07.2013, referentiewaarde nuchter : 1,1-4,4 μg/L).

[15] Waaronder het verschijnen van verschillende symptomen van diabetische neuropathie en angiopathie (minder efficiënte geslachtsgemeenschap, anisochorie, zeer gevoelig voor koude voeten) en een begin van glaucoom.

[16] Ibidem 1

[17] Ibidem 5, p. 467.

[18] Synthese van het Congres van de Franse Vereniging van Diabetes (SFD) Parijs van 11-14 maart 2014 - Synthèse du congrès de la Société Francophone du Diabète (SFD) Paris, du 11 au 14 mars 2014 (Observatoire et charte de bon usage L&Vous - Pr Serge Halimi) — http://ediabeto-sfd2014.com/book/interviews-dexperts/28/observatoire-et-charte-de-bon-usage-lvous-pr-serge-halimi

[19] HDL-cholesterol is gestegen van 0,47 g / L (1,21 mmol / L) op 26.03.2013 tot 0,83 g / L (2,14 mmol / L) op 11.02.2015.

A Surprising Discovery About Starting Insulin Early in Type 2 Diabetes
By 4 Comments

 

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Insulin syringes and insulin bottle on white background.

Being told you need to start taking insulin for your type 2 diabetes usually comes with a heaping side-serving of guilt and blame, but recent research is actually proving that not only is it not a bad thing, it could actually save your body’s natural insulin production for the longterm.

The way insulin has been presented by today’s media makes it appear to be an evil, weight-gaining hormone that we should all fear. But accurate physiology tells a different story: insulin is the most powerful hormone in the human body, and getting enough, especially early in your diagnosis with type 2 diabetes, could have the exact opposite effect you might expect.

A recent study conducted at Ohio University and Western University of Health Sciences College of Osteopathic medicine recently concluded:

“Treating newly diagnosed type 2 diabetes with insulin therapy is as effective as 15 months of oral therapy and may protect insulin-producing beta cells in the pancreas, according to new research.”

Studying 23 adults who began taking insulin early after their type 2 diagnosis, the group was divided into two groups: the first group began taking insulin while the second group began taking oral medications intended for diabetes.

The group taking who began taking insulin saw an over of about 3.5 percent drop in their A1C levels while the oral medication group saw a drop of about 2 percent.

Other surprising outcomes included that the group taking insulin surprisingly encountered no severe hypoglycemia and they lost an average of 5 pounds of body fat. The group taking oral medications all gained weight.

“While the improvement in glucose was relatively comparable between the two groups, our findings support the idea that the body can improve its natural insulin secreting ability when early insulin is given,” said Jay Shubrook, lead researcher. “This may be because early insulin therapy protects beta cells in the pancreas that respond to glucose and produce insulin.”

When were you diagnosed? If you’re still within your first year of living with type 2 diabetes, you may want to print this study and bring it to your healthcare team ASAP. Don’t be afraid of insulin: your body needs it to live…and it just might need it in order to help save your own insulin production!

Photo credit: Adobe Stock Photo

Last Updated: October 27th, 2015

Filed Under: Treatments, Type 2 Diabetes

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 15:24

Diabète insuline usage unique seringue tourné dans le muscle sous-cutané abdomen isolé sur fond blanc Banque d'images - 8540171

Source: http://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/insuline.html

 

Le patient parle :

Pourquoi suis-je passé à l’insuline ?

 

Parmi les 3 millions de patients diabétiques de type 2 que compte la France aujourd’hui, 450 000 à 500 000 sont traités par insuline, c’est-à-dire à peu près 20% de cette population[1].

 

Pourtant, beaucoup de diabétiques de type 2 sont réticents de passer à l’insuline pour différentes raisons : la peur des piqûres, la douleur qu’elles provoqueraient, un sentiment d’échec, le qu’en dira-t-on,  la perte d’autonomie, une vie sociale handicapée, la crainte d’une stigmatisation s’il faut s’injecter en public, la prise de poids, etc… Quant à l’hypoglycémie, elle est autant redoutée par le patient que par le médecin.

 

Bien que, après presque 20 années d’évolution de la maladie, je n’avais apparemment aucune raison, selon les normes classiques encore toujours en vigueur, de commencer un traitement à l’insuline, je l’ai fait malgré tout il y a 1 an à peu près. Pour quelles raisons ? Qu’est-ce qui m’a motivé ? Les réponses à ces questions font l’objet de cet article.

 

Selon les critères officiels, la plupart des médecins ne proposent de l’insuline à leurs patients que lorsque le traitement classique le plus performant par régime alimentaire et médicaments antidiabétiques oraux ne permet plus de maintenir l’hémoglobine glyquée (HbA1c) en dessous des 6,5 à 7 %. Certains (pas tous) attendent même qu’elle dépasse 8 à 9%.

L’hémoglobine glyquée reflète la glycémie moyenne (exprimée ici en g/L) sur une période de 3 mois.

L’hémoglobine glyquée reflète la glycémie moyenne (exprimée ici en g/L) sur une période de 3 mois.

Source : https://www.google.fr/#q=h%C3%A9moglobine+glyqu%C3%A9e

 

 

Or, en suivant un mode alimentaire pauvre en glucides et en ne prenant que seulement deux antidiabétiques oraux (la metformine et le glibenclamide — même pas à dose maximale —), j’étais arrivé à baisser mon HbA1c jusqu’à 4,7 % depuis fin 2012. Un taux qualifié par la diabétologue consultée comme "plus que parfait, même trop parfait"…

Pourquoi, dans ces conditions, faire le pas de passer à l’insuline  malgré tout?

Une série de raisons m’ont motivé :

Je prenais le glibenclamide (Daonil®, Euglucan®). Il s’agit d’un antidiabétique oral insulinosécréteur de la classe des sulfamidés hypoglycémiants (les sulfonylurées[2]), c.-à-d. qu’il stimule la sécrétion d’insuline du pancréas pour faire baisser la glycémie de façon aiguë. Cet effet est dépendant de la présence de cellules β actives dans les îlots pancréatiques.

 

Cette action du glibenclamide est nettement moins désirable que celle des médicaments qui sensibilisent l’action de l’insuline, comme par exemple celle de la metformine (Glucophage®). En fait, le glibenclamide pose plusieurs problèmes :

 

  1. Son action est tellement forte, qu’il peut provoquer d’une dangereuse baisse de glucose dans le sang (ou hypoglycémie), surtout lorsqu’il est pris de manière inappropriée ou lorsqu’on saute ou retarde un repas. Cet effet indésirable ne se voit que très rarement en prenant de la metformine. Par contre, l’insuline peut avoir le même effet.
  2. Le glibenclamide force un pancréas déjà surchargé à produire encore plus d’insuline, ce qui peut mener à un épuisement total des cellules β restantes à court ou moyen terme. Cette hyperinsulinémie créée artificiellement est un non-sens dans le traitement du diabète de type 2, où le problème se situe ailleurs, c’est-à-dire principalement au niveau de l’insulinorésistance. Par contre, l’insuline soulage les cellules β en mettant celles-ci au repos.
  3. Les sulfonylurées et médicaments analogues stimulent la production d’insuline, que l’organisme en ait besoin ou non, qu’on ait pris un repas ou non. Cette surproduction d’insuline au-delà des besoins est délétère au diabétique : elle aggrave l’insulinorésistance et est à l’origine de dyslipidémie (accompagnée de prise de poids), d’une hyper-agrégation plaquettaire et d’une inhibition de la fibrinolyse qui conduit au développement de conditions pro-thrombiques, faisant le lit des complications vasculaires accompagnant l’état diabétique[3].
  4. Les sulfonylurées comme le glibenclamide altèrent également la circulation au niveau du cœur et en général, en fermant les canaux potassiques (sensibles à l’ATP) qui ont normalement pour fonction de relâcher les vaisseaux sanguins. Contribuant à la régulation de la durée du potentiel d'action dans le muscle cardiaque, le dysfonctionnement des canaux potassiques peut provoquer des arythmies mortelles[4]. Il a été démontré que les sulfonylurées augmentent la mortalité toutes causes confondues, y compris les décès dus aux maladies cardio-vasculaires et le cancer[5].
  5. Les sulfonylurées facilitent la destruction des cellules β en augmentant le niveau d’une substance toxique appelée amyloïde[6]. Des dépôts amyloïdes présentant une structure comparable sont impliqués dans de nombreuses pathologies dégénératives telles que maladie d'Alzheimer notamment[7].
  6. La plupart des sulfonylurées possèdent un effet ‘antabuse’[8], ce qui peut s’avérer fort désagréable lorsqu’on boit un verre de vin au repas.

Pour conclure cette parenthèse sur les sulfonylurées, il semble clairement contreproductif d’encore prescrire des produits qui épuisent et même détruisent des cellules β, alors que l’obtention d’une normalisation de la glycémie par d’autres moyens est parfaitement possible. Ceci permet alors de restaurer les cellules β restantes affaiblies ou abimées. Les sulfonylurées n’ont donc plus leur place dans le traitement actuel du diabète[9].

Question suivante : par quoi remplacer le glibenclamide ?

J’ai vraiment tout essayé.

Auparavant, depuis la période du le diagnostic de mon diabète en 1997 jusqu’à fin 2012, j’avais bien tenté d’associer plusieurs antidiabétiques oraux afin de parfaire mon traitement médicamenteux. Cela faisait en outre partie de recommandations officielles. En plus de la metformine (Glucophage) et des sulfamidés hypoglycémiants[10], j’ai pris successivement de l’acarbose[11], de la glitazone[12], une glinide[13], des médicaments augmentant l’effet incrétine [14].

Pour différentes raisons (effets indésirables, action insuffisante), ces traitements ont été abandonnés. J’étais fort déçu par les traitements médicamenteux.

En effet, les résultats des contrôles glycémiques demeuraient largement insuffisants à mon goût. Malgré un traitement médicamenteux aussi complet en plus du régime alimentaire classique (j’avais maigri de 14 kg), je persistais à faire de l’hyperglycémie en postprandiale et aussi à jeun. Ce dernier signe signifiait que mon foie produisait trop de glucose la nuit (néoglucogenèse) et que la glycémie matinale restait élevée (phénomène de l’aube).

Je pris alors trois mesures :

  1. L’arrêt total des glucides à absorption rapide qui furent remplacés par de petites quantités de glucides à index et charge glycémique bas.
  2. Une prise de médicaments hypoglycémiques réduite à la metformine 3 x 850 mg avant chaque repas (comme médication de base) et au glibenclamide, un ½ comprimé de 2,5 mg le soir tard afin de réduire la production nocturne et matinale de glucose sanguin.
  3. L’instauration d’un programme d’exercices physiques journaliers de minimum 1 heure chaque jour.

C’est ainsi que, sous ce traitement, j’obtins une HbA1c idéale de 4,7% à 5,0 % depuis fin 2012 jusqu’à ce jour.

Mais, je prenais toujours du glibenclamide… et avec lui, je récoltais ses inconvénients, notamment un épuisement de la production de l’insuline endogène par mes cellules β pancréatiques[15]. Et je sentais doucement mon diabète s’empirer[16] : le moment était venu de prendre la grande décision et de rompre le cercle vicieux dans lequel je m’embourbais !

En juin 2014, je suis passé à l’insuline.

L’insuline est le plus naturel, le plus fort et le meilleur remède antidiabétique en notre possession. Elle est la plus naturelle car, par sa structure, elle est proche de la molécule hypoglycémiante produite par notre propre corps. Elle est plus forte que le glibenclamide et peut donc remplacer ce dernier. Elle est aussi bien meilleure car c’est la plus performante pour abaisser l’HbA1c parmi tous les autres remèdes antidiabétiques et on peut la doser (on dit : la ‘titrer’) de manière relativement précise et ponctuelle, de sorte que son action imite le mieux la physiologie normale du glucose d’un non-diabétique. Ainsi, elle ne provoque pas d’hyperinsulinémie non désirée comme le fait le glibenclamide.

Et surtout, l’injection d’insuline permet de mettre au repos les cellules β restantes, de les laisser souffler et même de récupérer celles qui n’ont pas succombé sous le matraquage des antidiabétiques qui stimulent la sécrétion insulinique résiduelle.

L’introduction de l’insuline reste pour l’heure souvent trop tardive chez des patients chroniquement déséquilibrés, avec une HbA1c en moyenne à 9 %, à un stade où 60 % d’entre eux présentent déjà des complications microvasculaires et/ou neuropathiques liées au diabète. Or ces complications apparaissent déjà pour des seuils inférieurs d’hémoglobine glyquée (6,5 à 7 %)[17].

Un auteur américain, Richard K. Bernstein[18], cite une étude à long terme de 2006 portant sur 7.321 non-diabétiques, où il est démontré que pour chaque augmentation de 1% de l’HbA1c au-dessus de 4,5 %, l’incidence de maladie coronarienne augmente de 2,5 fois. La même étude montre que pour chaque augmentation de 1% de l’HbA1c au-dessus de 4,9 %, la mortalité augmente de 28 %.

 

Insuline : avantages et inconvénients.

Selon une observation, 66 % des diabétiques de type 2 traités par insuline dit se sentir mieux de façon générale et 77 % est persuadé que ce traitement facilite le contrôle de la glycémie[19]. J’ai moi-même largement ressenti ces effets. Je suis parvenu à maintenir un taux d’HbA1c idéal de 4,8% sous insuline en maintenant un contrôle glycémique plus strict et depuis, j’ai vu régresser ou stabiliser certains symptômes liés au diabète :

  • Une plus grande sensation de bien-être général, surtout lorsque la glycémie est stabilisée entre 80 et 90 mg/dL (4,4 - 5 mmol/L) ;
  • Un sommeil moins perturbé, notamment par une diminution de la néoglucogenèse nocturne et du phénomène de l’aube ;
  • La disparition des signes de glaucome ;
  • Une performance sexuelle meilleure qu’auparavant ;
  • Une très nette amélioration des lipides sanguins en général, du HDL-cholestérol (ou bon cholestérol) en particulier[20] ;
  • Une hypertension artérielle plus facilement contrôlable ;
  • Moins de palpitations cardiaques.


Le grand inconvénient de l’insuline demeure le risque d’hypoglycémie.

Ce risque peut néanmoins être surmonté grâce à différentes mesures :

  • Une titration finement réglée et correcte de l’insulinothérapie ; ceci implique un autocontrôle glycémique strict et régulier à chaque mise au point ;
  • L’apparition des nouvelles insulines basales à moindre risque d’hypoglycémie ;
  • Un mode alimentaire bien suivi à chaque repas, comprenant une restriction suffisante (mais pas totale) des glucides (surtout rapides) afin d’éviter les fluctuations glycémiques ;
  • Une initiation pratique et complète à l’insulinothérapie, suivie de son apprentissage le temps voulu, soit dans la cadre d’un parcours de soin structuré, ou d’un accompagnement personnalisé sur un plan médical avec, si possible, un soutien permanent de l’entourage.

Tout cela implique certaines contraintes qui rebutent certains diabétiques de type 2 de passer à l’insuline… Cela peut se comprendre, mais pourtant, ça en vaut souvent la chandelle !

   A suivre…

     Luc Vangermeersch,  le 27 avril 2015.

 

 

 

Bibliographie :


[1] D’autres molécules appartenant à la classe des sulfonylurées sont : chlorpropamide, tolbutamide, tolazamide (première génération) ; glipizide, gliclazide, glibenclamide, glimépiride, gliquidone (seconde génération); Ndlr.

[2] D’autres molécules appartenant à la classe des sulfonylurées sont : chlorpropamide, tolbutamide, tolazamide (première génération) ; glipizide, gliclazide, glibenclamide, glimépiride, gliquidone (seconde génération); Ndlr.

[3] http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/03/vaincre-le-diabete-t2-l-insulinoresistance.html

[5] Bernstein R., «Dr. Bernstein’s Diabetes Solution», Newly Revised and Updated; Ed. Little, Brown and Company, 2011, p.248.

[6] Ibidem 5, p.249.

[8] L’effet antabuse se caractérise par différents symptômes : rougissements, bouffée vasomotrice, vasodilatation, céphalée (pulsatile), nausée, vomissement, tachycardie, dyspnée, hypersudation, vertige, étourdissement, vision floue, malaise, lipothymie, modification de l'électrocardiogramme, douleur thoracique, confusion mentale et ataxie. Le nom de l'effet vient du nom commercial américain du disulfirame, Antabuse®. Il est provoqué par l'absorption concomitante d'alcool et de certaines substances médicamenteuses, en particulier le disulfirame et le métronidazole.

[9] Ibidem 5, p.249.

[10] Parmi les sulfamidés hypoglycémiants, j’ai surtout pris le glibenclamide (Daonil, Euglucon), mais aussi, pendant un certain temps, le gliclazide (Diamicron), le gliquidone (Glurenorm), le glimépiride (Amarel).

[11] Acarbose : j’ai pris Glucobay et Glucor (par périodes)

[12] Parmi des glitazones (syn. thiazolidinediones), j’ai uniquement pris la rosiglitazone (Avandia).

[13] La glinide prise était la repaglinide (Novonorm). Son action est similaire à celle des sulfamidés hypoglycémiants, bien que sa structure soit différente.

[14] Les médicaments augmentant l’effet incrétine : j’ai pris un inhibiteur de la DPP-4 (c. à d. une gliptine), la sitagliptine (Januvia) et un incrétinomimétique : des injections de liraglutide (Victoza).

[15] Constaté par un taux d’insulinémie très bas (2,79 mUI/L le 01.07.2013; valeur de référence : 1,9 à 23 mUI/L) et surtout un peptide C près de zéro (0,12 μg/L le 01.07.2013; valeur de référence à jeun : 1,1 – 4,4 μg/L).

[16] Notamment l’apparition de différents signes de neuropathie et d’angiopathie diabétique (acte sexuel moins performant, anisochorie, pieds très sensibles au froid), ainsi qu’un début de glaucome.

[17] Ibidem 1

[18] Ibidem 5, p. 467.

[19] Synthèse du congrès de la Société Francophone du Diabète (SFD) Paris, du 11 au 14 mars 2014 (Observatoire et charte de bon usage L&Vous - Pr Serge Halimi) — http://ediabeto-sfd2014.com/book/interviews-dexperts/28/observatoire-et-charte-de-bon-usage-lvous-pr-serge-halimi

[20] Le cholestérol HDL est passé de 0,47 g/L (1,21 mmol/L) le 26.03.2013 à 0,83 g/L (2,14 mmol/L) le 11.02.2015.

A Surprising Discovery About Starting Insulin Early in Type 2 Diabetes
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Insulin syringes and insulin bottle on white background.

Being told you need to start taking insulin for your type 2 diabetes usually comes with a heaping side-serving of guilt and blame, but recent research is actually proving that not only is it not a bad thing, it could actually save your body’s natural insulin production for the longterm.

The way insulin has been presented by today’s media makes it appear to be an evil, weight-gaining hormone that we should all fear. But accurate physiology tells a different story: insulin is the most powerful hormone in the human body, and getting enough, especially early in your diagnosis with type 2 diabetes, could have the exact opposite effect you might expect.

A recent study conducted at Ohio University and Western University of Health Sciences College of Osteopathic medicine recently concluded:

“Treating newly diagnosed type 2 diabetes with insulin therapy is as effective as 15 months of oral therapy and may protect insulin-producing beta cells in the pancreas, according to new research.”

Studying 23 adults who began taking insulin early after their type 2 diagnosis, the group was divided into two groups: the first group began taking insulin while the second group began taking oral medications intended for diabetes.

The group taking who began taking insulin saw an over of about 3.5 percent drop in their A1C levels while the oral medication group saw a drop of about 2 percent.

Other surprising outcomes included that the group taking insulin surprisingly encountered no severe hypoglycemia and they lost an average of 5 pounds of body fat. The group taking oral medications all gained weight.

“While the improvement in glucose was relatively comparable between the two groups, our findings support the idea that the body can improve its natural insulin secreting ability when early insulin is given,” said Jay Shubrook, lead researcher. “This may be because early insulin therapy protects beta cells in the pancreas that respond to glucose and produce insulin.”

When were you diagnosed? If you’re still within your first year of living with type 2 diabetes, you may want to print this study and bring it to your healthcare team ASAP. Don’t be afraid of insulin: your body needs it to live…and it just might need it in order to help save your own insulin production!

Photo credit: Adobe Stock Photo

Last Updated: October 27th, 2015

Filed Under: Treatments, Type 2 Diabetes

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 15:22

Vaincre le diabète T2 (14): L'insuline, cette inconnue

 

Beste lezer,

 

Voor de tweede verjaardag van Diabetes T2 stoppen, vond ik het nuttig een overzicht van alle artikelen te publiceren: sinds het begin maakt dat er 25 in totaal. Ik som ze op in de omgekeerde volgorde van verschijning, het laatste op kop. Omdat sommige achteraf werden toegevoegd, komt de nummering soms niet overeen met de URL. Ook sommige titels werden veranderd. Maar alle data van verschijning zijn correct.

 

Door te klikken op het URL, https://..., krijg je rechtsreeks het artikel te lezen.

 

 

25) 15.04.2015 Voor de tweede verjaardag: een overzicht van alle artikelen  https://my.over-blog.com/write/64277607

24) 27.03.2015  Insulineresistentie  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/03/diabetes-t2-stoppen-insulineresistentie.html

23) 20.12.2014 Patiënten vertellen : Hoe geraakte ik 20 kg kwijt ?  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/12/patienten-vertellen-hoe-geraakte-ik-20-kg-kwijt.html

22) 16.11.2014 Diabetes T2 stoppen : 100 schakeringen van diabetes  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/11/diabetes-t2-stoppen-100-schakeringen-van-diabetes.html

21) 15.10.2014 Diabetes, kanker en stress: een verband  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/10/patientenverhalen-1-diabetes-kanker-en-stress-een-verband.html

20) 07.09.2014 De beste insuline produceren we zelf  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/09/diabetes-t2-stoppen-16-de-beste-insuline-produceren-we-zelf.html

19) 11.06.2014 De eerste symptomen van diabetes  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/06/diabetes-t2-stoppen-15-de-eerste-symptomen-van-diabetes.html

18) 24.04.2014 Insuline, deze onbekende  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/04/diabetes-t2-stoppen-14-insuline-deze-onbekende.html

17) 15.04.2014  Diabetes T2 stoppen viert zijn eerste verjaardag  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/04/diabetes-t2-stoppen-viert-zijn-eerste-verjaardag.html

16) 24.02.2014 Moet men meer eiwitten verbruiken om af te slanken?  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/02/diabetes-t2-stoppen-13-moet-men-meer-eiwitten-verbruiken-om-af-te-slanken.html

15) 07.01.2014 Het essentiële over de voedingseiwitten  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/01/diabetes-t2-stoppen-12-het-essenti%C3%ABle-over-de-voedingseiwitten.html

14) 22.11.2013 Zijn alle vetten zo ongezond ?  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2013/11/diabetes-t2-stoppen-11-zijn-alle-vetten-zo-ongezond.html

13) 20.09.2013 De goede, de slechte, en de zeer slechte suikers  http://lucvangermeersch.over-blog.com/diabetes-t2-stoppen-10-de-goede-de-slechte-en-de-zeer-slechte-suikers

12) 27.08.2013 De glycemische index  http://lucvangermeersch.over-blog.com/diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-9

11) 27.07.2013 Hoe blijf ik mijn gewicht behouden na een dieet ?  http://lucvangermeersch.over-blog.com/diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-8

10) 17.07.2013 Ik ben met Januvia® gestopt  http://lucvangermeersch.over-blog.com/diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-7

9)  18.06.2013  De «lieverdjes» onder de antidiabetica mogelijk oorzaak van pancreaskanker http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-6-118572447.html

8)  11.06.2013  Goed en duurzaam vermageren: een leerschool  http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-5-118422821.html

7)  30.05.2013  Waarom vermageren om T2 diabetes te keren?  http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-4-118165417.html

6)  24.05.2013  De goede en slechte methode om een diabetes aan te kondigen  http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-3-118020205.html

5) 15.05.2013 Ik zit met diabetes: de psycho-emotionele schok  http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-2-117819488.html

4) 10.05.2013  Waarom een nieuwe pagina over type 2 diabetes?  http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-diabetes-t2-stoppen-vermageren-is-evident-1-117700158.html

3) 23.04.2013  Hoe liep ik mijn diabetes op?  http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-hoe-overwon-ik-mijn-diabetes-4-117316934.html

2) 16.04.2013  Wat betekent precies diabetes?  http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-hoe-overwon-ik-mijn-diabetes-3-117084251.html

1) 15.04.2012  Curriculul Vitae van Dokter Luc Vangermeersch  http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-103470841.html

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 15:15

Vaincre le diabète T2 (14): L'insuline, cette inconnue

 

 

Cher lecteur,

 

Pour le deuxième anniversaire de Vaincre le diabète T2, j'ai cru utile de publier un récapitulatif de tous les articles depuis le début, 25 en tout. Je vous les énumère dans l'ordre inverse de parution, le dernier en tête. Comme certains ont été ajoutés par après, la numérotation ne correspond pas toujours à celle des URL. Certains titres ont également été changés. Mais les dates de parution sont toutes exactes.

 

En cliquant sur l'URL: http://..., on a directement accès aux articles.

 

 

25) 14.04.2015 Récapitulatif des articles http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/04/2eme-anniversaire-recapitulatif-des-articles.html

24) 25.03.2015 L’insulinorésistance  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2015/03/vaincre-le-diabete-t2-l-insulinoresistance.html

23) 20.12.2014 Comment j’ai fait pour perdre 20 kg ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/12/le-patient-parle-comment-j-ai-fait-pour-perdre-20-kg.html

22) 04.11.2014 100 nuances de diabète  http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/11/vaincre-le-diabete-t2-100-nuances-de-diabete.html

21) 13.10.2014 Diabète, cancer et stress : la relation http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/10/histoires-de-patients-1-diabete-cancer-et-stress-la-relation.html

20) 06.08.2014 La meilleure insuline est celle que l’on produit soi-même http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/09/vaincre-le-diabete-t2-16-la-meilleure-insuline-est-celle-que-l-on-produit-soi-meme.html

19) 10.06.2014 Les premiers symptômes du diabète http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/06/vaincre-le-diabete-t2-15-les-premiers-symptomes-du-diabete.html

18) 22.04.2014 L’insuline, cette inconnue http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/04/vaincre-le-diabete-t2-14-l-insuline-cette-inconnue.html

17) 15.04.2014 Vaincre le diabète T2 a un an http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/04/vaincre-le-diabete-t2-a-un-an.html

16) 24.02.2014 Faut-il consommer davantage de protéines pour perdre du poids ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/02/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-13-faut-il-consommer-davantage-de-prot%C3%A9ines-pour-perdre-du-poids.html

15) 06.01.2014 L’essentiel sur les protéines alimentaires http://lucvangermeersch.over-blog.com/2014/01/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-12-l-essentiel-sur-les-prot%C3%A9ines-alimentaires.html

14) 21.11.2013 Toutes les graisses sont-elles mauvaises ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/2013/11/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-11-toutes-les-graisses-sont-elles-mauvaises.html

13) 20.09.2013 Les bons, les mauvais, et les très mauvais sucres http://lucvangermeersch.over-blog.com/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-10-les-bons-les-mauvais-et-les-tr%C3%A8s-mauvais-sucres

12) 27.08.2013 L’index glycémique http://lucvangermeersch.over-blog.com/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-maigrir-est-une-%C3%A9vidence-9

11) 26.07.2013 Comment éviter “l'effet yo-yo” d'un régime alimentaire ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-maigrir-est-une-%C3%A9vidence-8

10) 16.07.2013 J’ai arrêté le Januvia® http://lucvangermeersch.over-blog.com/vaincre-le-diab%C3%A8te-t2-maigrir-est-une-%C3%A9vidence-7

9) 18.06.2013 Les «chouchous» des antidiabétiques mis en examen pour risque de cancer http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-6-118571345.html

8) 11.06.2013 Maigrir bien et durablement: un apprentissage http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-5-118419255.html

7) 30.05.2013 Pourquoi faut-il maigrir pour inverser le diabète T2 ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-4-118163896.html

6) 23.05.2013 La bonne et la mauvaise méthode d’annoncer un diabète http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-3-118004123.html

5) 15.05.2013 J’ai le diabète: le choc psycho-émotionnel http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-vaincre-le-diabete-t2-maigrir-est-une-evidence-2-117812090.html

4) 08.05.2013  Pourquoi une nouvelle page consacrée au diabète? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-n-1-pourquoi-une-nouvelle-page-consacree-au-diabete-117655036.html

3) 23.04.1013  Comment ai-je contracté le diabète ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-comment-j-ai-vaincu-mon-diabete-4-117316612.html

2) 16.04.2013  C’est quoi le diabète ? http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-comment-j-ai-vaincu-mon-diabete-3-116891441.html

1) 15.04.2013  Curriculum Vitae du Docteur Luc Vangermeersch http://lucvangermeersch.over-blog.com/article-curriculum-vitae-luc-vangermeersch-113766212.html

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